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l'obsédé textuel

8 juin 2006

Regardez à la droite de votre écran...

Il y a quelques liens...

Le journal interétabilssements auquel notre rédaction a participée...

Le site de l'association Jets d'encre...

Et surtout : EXPRESSO :

"Une rencontre nationale de rédactions jeunes
Organisé par l’association Jets d’encre, Expresso s’adresse à tous les jeunes qui réalisent un journal, en milieu scolaire (collégiens, lycéens) ou non (journaux de quartier et de ville, conseil de jeunes, centre socioculturel, Juniors Associations, association 1901…). Quelques places seront réservées aux journaux étudiants pour que toute la presse jeune soit représentée. Au total ce sont presque 300 jeunes d’une quarantaine d’équipes venues de toute la France qui se retrouveront à Paris.

Une salle de rédaction géante et survoltée
Les équipes s’affronteront pendant deux jours dans une immense salle de rédaction. Chacune disposera d’un stand, « vitrine » de son journal, qu’elle devra aménager, décorer et animer pendant toute la durée de l’évènement. Le prix du meilleur stand sera attribué à l’équipe qui aura créé l’atmosphère la plus originale, et le prix du meilleur happening récompensera celle qui aura su, en créant la surprise, marquer l’esprit de tous les festivaliers.

Le contre-la-montre
Le contre-la-montre, au cœur d’Expresso, permet aux équipes de mesurer leur sens du travail en commun dans l’urgence. Elles devront en effet produire un numéro spécial de leur journal en 15 heures (nuit blanche comprise !) sur 10 sujets imposés. Ceux-ci seront annoncés de la manière la plus originale possible et pourront tomber à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, de manière à toujours surprendre les participants. Pour que les équipes soient à égalité devant l’épreuve, elles n’auront droit qu’à un matériel informatique limité (au maximum un ordinateur, une imprimante, un scanner, un appareil photo numérique par équipe) ; les journaux réalisés à la main seront bien sûr les bienvenus."

photo_4071

Il y a aussi un lien vers le journal que nous y avons réalisé... Sur le site, vous pourrez voir des photos, des vidéos, les journaux des autres participants, les sujets qui sont tombés...
Nous avons aussi mis en ligne un album photo de cet évènement.

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8 juin 2006

DA CHANTAL GOYA CODE.

Je viens de faire une découverte extraordinaire. En voulant analyser notre future à travers les chiffres,
une réalité m’est apparue.2007 n’est rien d’autre que le chiffre du chaos.
Nous savons tous que le monde s’est créé après un chaos. Et que de celui-ci est né l’humanité. 2007
porte la marque de cette naissance. 2007 sera la renaissance de l’humanité. Tout d’abord un « 2 », soit
l’homme et la femme, ou autrement Adam et Ève. Ceux-ci ont eu un premier enfant (« 0 »), un
deuxième (« 0 »), puis un troisième (« 7 »). Car le troisième enfant d’Adam et Ève n’est autre que
« Seth ».
Tout s’explique. 2007sera la renaissance du troisième fils Seth pour rééquilibrer le monde. Oui mais
qui est-il ? Une fois de plus, les chiffres vont nous aider à le deviner. Les deux chiffres important associé
au troisième fils Seth sont, vous l’avez compris, le « 3 » et le « 7 ». Respectivement dans l’alphabet le
« C » et le « G ». je vous passe les détails, mais après plusieurs mois de recherche, j’ai enfin réussis à
comprendre leurs signification. J’ai réussis à déchiffrer le code qui me révélerai l’identité de Seth.
Le « C » et le « G » ne sont autre que le initiales d’une chanteuse tristement célèbre pour nos oreilles:
CHANTAL GOYA. Le troisième fils serai une fille. Et Seth est en fait Chantal GOYA, c’est elle qui
nous guidera vers la lumière. C’est elle qui sauvera l’humanité de sa propre destruction. 2007 sera
l’année de la rédemption de tout les infidèle à travers sainte Goya.
Elle a pourtant bien essayé de nous prévenir à travers ses chansons. Analysons:lappin
Tout comme dans 2007 le « 2 » et le « 7 » prédominent. Il est
donc indéniable de nier le retour de Chantal Goya parmi nous.
Certains osent même aller encore plus loin. GOYA viendrait de
l’hébreu GOJA (« servante chrétienne ») se rapprochant lui
même du symbole GRAAL.
Car un rumeur annonce que ce GRAAL, qui aurait contenu le
sang du Christ, ne serait autre qu’une femme enceinte. En en
portant cet enfant, GOYA aurait effectivement été une servante
de la chrétienté.
Je digère pour vous l’information. Chantal GOYA est la
femme du Christ, elle est ce Graal que le chevaliers de la table ronde ont tant cherché, elle st le troisième
fils d’Adam et Ève mais elle sera surtout notre guide spirituel dans les années futures.
Voilà maintenant des années qu’elle prépare son come back. Elle nous avait préparé depuis longtemps
à cette période qui sera, sans conteste, une période de prospérité. Ce que nous pensions être de
l’abrutissement n’était autre qu’un conditionnement des enfants. Ceux-ci devenus grands aujourd’hui
sont prêt à l’accueillir.
Mais maintenant que nous admettons tous son grand retour, le tout est de savoir comment elle le fera.
Avec un nouveau tube, ou simplement par des actions concrètes sur l’humanité. Un de nos contact nous
affirme que sa résurrection se fera avec la bénédiction cathodique. On parle même de TF1 (théologie
française numéro 1) pour célébré la grande messe. Il la soutiendrait même dans une de ses missions de
développement biologique (comme à Bethléem une ferme peut être…).
Elle entrerai dans cette croisade médiatique d’autres saintes célébrités, comme Joris (fils de Juda) ou
Jospin ( descendant direct d’Achille). Mais c’est une autre histoire. Quoi qu’il en soit, 2007 nous réserve
de belles surprises, peut être même, enfin, la paix sur terre…

MAXVADOR

31 mai 2006

VERBATIMES

Dans les couloirs du métro, c'est vrai qu'on a l'air d'être des troupeaux de moutons. A une époque, je m'amusais à faire "mêêê". Et tout le monde se retournait...C'est drôle, faudrait que vous essayez !
Prof de philoperrot0

Quand la princesse Diana s'est plantée dans son poteau... la pétasse là ! Mais ça n'a aucun intérêt, on s'en tape ! (réactions vives de certains élèves) J'ai fait exprès de dire la pétasse... je fais de la provoc'... Bon, la princesse si vous voulez...
Prof de philo

C'est comme le BAc ! Vous l'avez du premier coup, vous êtes contents un quart d'heure, vous allez boire un coup au bar, vous êtes bourrés, vous oubliez, et le lendemain vous avez déjà mal au crâne.
Prof de philo

flechPour exporter des armes, il faut maîtriser le côté obscur de la force, il faut être un grand Jedi, comme moi !
Prof d'histoire

Prof d'histoire
: Comment on envoie des armes atomiques ?
élève : Par les satellites ?
Prof d'histoire : Ah ben non ! On n'est pas encore Luc Skywalker

élève1 : C'est quand j'ai mes règles, je dis des conneries et ça me fait rire...
élève2 : T'es allée voir un psy ?

C'est la reine d'angleterre qui possède BP, herself, the queen !Bon anniversaire ! Betty !
Prof d'histoire

élève : Oulà ! C'est la Chine ça ?

Prof d'histoire : Non, ça c'est la mer...

J'enlève la veste parce que maintenant ça va être chaud !
Prof d'histoire

C'est un projet avec le lycée, on va libèrer Ingrid Betancour... Je me suis acheté un poncho... Bon, c'est encore une ânerie.
Prof d'histoire

Ce qui est assez fascinant, c'est que les élèves adorent se toucher... ça papouille... c'est assez sympatique au demeurant... J'aurai bien aimé faire ça moi aussi... je me serai  assi à côté d'une fille et pout pout !
smile
Prof d'histoire

- les jeunes, ils sont égoistes, ils s'en foutent des vieux qui meurent de soif pendant la cannicule
si un vieux dit à un jeune "j'ai soif", le jeune lui répond "naaaan"!!
-j'ai chaud
-naaaan!
bravo la jeunesse, BRAVO!!
Prof d'histoire

En 2003, 20 000 morts a cause de la canicule, bravo la jeunesse!
Prof d'histoire

Pendant la commune de paris, les rebelles étaient exécutés sur le champs...hop, fusillés, direct...vous imaginez, une balle qui vous rentre dedans, vous savez une balle ça fait mal.
Prof d'histoire

Ces états là, après la guerre, ils ont disparu comme des barbapapas.
Prof d'histoire


coquillette_d_honneur1

Et la Coquillette ? me direz-vous...


Même si nous n'avons pas pu organiser une grande soirée de remise des prix avec des petits fours, du champagne, des robes pailletées et de l'humour pour tenter de ne pas s'ennuyer, la remise de la coquillete d'or 2006 a eu lieu.

coquillette_d_orPar une décision absolument arbitraire "l'équipe de l'Obsédé Textuel" (ou du moins un ou deux rédacteurs) a décidé à l'unanimité (c'est plus facile dans ces cas-là) de remettre la Coquillette d'Honneur à M. Le Gruiec, professeur d'Histoire, pour l'ensemble de sa carrière phrasdeprofesque, celui-ci l'a acueillie par cette phrase pleine d'émotion : "Je remercie mes parents  et tous ceux qui m'ont soutenu et sans qui  je ne serai pas là... c'est ma femme qui va être fière de moi !"


La Coquillette d'Or a quant à elle été remisé à M. Perrot, professeur de philosophie, pour son petit côté cynique et mysanthrope qui nous a séduit.


 

L'avantage des verbatimes sur blog : c'est évolutif, nous pouvons en rajouter autant que nous voulons... alors n'hésiter pas à nous donner les votres dans les commentaires...

29 mai 2006

Les heures de CoL 4

col4

29 mai 2006

Les heures de CoL 3

col3

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29 mai 2006

Les heures de CoL 2

col2

29 mai 2006

Les heures de CoL 1

col11

29 mai 2006

Okän de Guerlà, ou la quête des terres plaines

 

...Il sauta lestement sur sa monture, et le narack se mit lourdement en branle.

                *****************

 

La nuit ne tardais pas tomber, ici, dans les terres pleines, et Okän n’avait toujours pas trouvé d’abri pour dormir.
« Regarde, Arbal, on dirait qu’il y a une lumière là bas…Avec un peu de chance, ce sera un endroit accueillant où nous pourrons nous reposer, et nous ne seront pas obligés de passer la nuit en pleine forêt… »
En s’approchant, Okän fut soulagé de constater que la lumière provenait d’une petite chaumière .La masure était certes misérable, mais ne semblait  pas hostile.
Okän se laissa glisser à terre, appréciant la fermeté du sol après une longue journée passée à voyager. Il essaya tant bien que mal de brosser ses vêtements pour les débarrasser de toute la poussière qui s’y était accumulée, et frappa à la porte.
Celle-ci s’ouvrit dans un atroce grincement, et une vieille, très vieille femme apparut sur le seuil.
« Bonsoir. Je m’appelle Okän de Guerlà, du village de Minosi. Je compte rejoindre la ville de Samäl-Rek par la route la plus directe. Je vous en prie,  accepteriez  vous de me loger pour une nuit ? »
Le garçon débita son petit texte, avec peut-être un peu de monotonie dans la voix.
Cela faisait une semaine qu’il répétait la même chose, cela à chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un.
La vieille femme le jaugea un instant du regard, puis lui ouvrit grand la porte avec un sourire chaleureux.
« Entre, mon garçon, commença-t-elle d’une voix chevrotante, tu m’as l’air épuisé…
Je ne vis que très modestement, mais j’ai de quoi te nourrir pour ce soir… »
Okän remercia abondamment la grand-mère, soulagé de n’avoir pas à passer la nuit dehors par cette fin d’automne où le froid commençait à se faire mordant.
« Tiens, installe toi dans ce fauteuil près du feu, le repas est bientôt près. »
Okän pris place à l’endroit indiqué, juste en face de la vieille femme.
Celle-ci le détailla du coin de l’œil. Le jeune homme semblait avoir moins d’une vingtaine d’année, et son corps, fin et sec, trahissait une force physique due à un long entraînement de guerrier. Son visage était harmonieux, et son regard, sous ses cheveux blonds cendrés et en bataille, était à la fois doux et farouche, déterminé, brillant d’une lueur intelligente.
La vieille femme fut frappée par un détail, insignifiant pourtant : ses doigts, très longs et très fins, aux ongles taillés comme des griffes.
« Vous m’observez d’un œil scrutateur, grand-mère… »
« Hum, j’étais en train de me dire que vous sembliez bien jeune pour parcourir ainsi les chemins… »
« J’ai dix-neuf ans.»
« Ce n’est pas tant que ça. »
« Et pourtant…. »
« Et pourtant ? Poursuis ta phrase, jeune homme. »
« Et pourtant, j’ai été contraint de quitter mon village natal. Du jour au lendemain j’ai été déraciné, et j’ai dû me débrouiller seul sur les routes.
Mais croyez moi, je n’en suis pas plus malheureux. Je commençais à tourner en rond, là bas ...
En partant pour Samäl-Rek, j’étais sûr de pouvoir faire quelque chose de ma vie. Un petit village des terres pleines n’offre pas de grandes possibilités d’avenir à un jeune entraîné à combattre. »
« Pourquoi as tu dû partir ? » demanda la vieille femme d’une voix douce.
« Eh bien…Vous devez le savoir, les terres pleines se meurent…Depuis que, suite à la mort de notre bon roi Sarcel, la perfide Reine Brume Nyrillisilla est montée au pouvoir, le royaume dépérit lentement…A l’image du royaume, les villages se détruisent lentement, surtout à l’Est, qui commence à être ravagé par les maladies, la famine, les batailles…C’est une triste époque pour les terres perdues. Les hommes comme les bêtes périssent un à un, aucun nourrisson ne survit jusqu’à l’âge d’un an…À cause du mauvais temps, les récoltes sont dans un piètre état, et dans les chaumières, les marmites sont vides, et les estomacs crient famines.
Cela me désole…
Comme tout les villages de l’Est, Minosi commence à être anéanti par les circonstances.
Si j’étais resté là bas, j’aurais contraint ma mère et ma sœur à mourir de faim.
J’ai pris ma décision sur un coup de tête, mais je ne la regrette pas. Au moment où j’ai quitté le village, ma mère et ma sœur sont en quelque sorte mortes pour moi. Vu la situation inexorable dans laquelle elles sont, elles mourront tôt ou tard. Et en partant, je ne verrais pas le sort s’acharner sur elles. C’est, je crois, une sorte de refus de la réalité. En les quittant, je peux faire semblant de croire qu’elles sont vivantes, qu’elles sont en bonne santé, qu’elles prospèrent… »
Le garçon s’arrêta, car sa voix se brisait.
Après un long moment, la vieillarde prit la parole.
« Je doute que refuser la réalité soit très judicieux. La vérité, tôt ou tard, finit toujours par nous rattraper.
Bon, je crois que le souper est prêt… »
Le lendemain, dès l’aube, Okän enfourchât son narack, et repris son chemin vers Samäl-Rek, tout en méditant les paroles de la vieille femme, qui ne manquaient pas de sagesse…

 

A suivre…



25 mai 2006

Apparence et clairvoyance

On prend souvent en vulgaireillustr1

Les apparences qui exprime davantage

L’envie de plaire comme de faire avec quelqu’un la paire

On voit dans leurs yeux une envie de partage

Mais on constate plus encore

L’insistance, qui peut paraître atypique,

De l’ornement dont elles vêtissent le corps

Au point que parfois cela semble pathétique

Et de cas particulier

On passe à une catégorie de personnes édifiées

Comme symbole de la superficialité

Ainsi l’image bien qu’indissociable de la personne

Comme le concevait Henri Bergson

Diverge avec son contenu profond

Et ouvre aux préjugés la porte

Laissant libre cours aux fadaises de toutes sortes

De la même manière qu’un mangeur de bonbons

Devant la télé se vautre et juge

Les caractères abusifs, stupides et démentiels

Qu’il attribue par la suite à des personnes du monde réel

Engendrant ainsi un effroyable déluge

De simplification et de perversion

Et fait tomber l’esprit dans la panade

De son potentiel de réflexion

Qui lui fait trouver la vie fade

Paul

24 mai 2006

Alfred Jarry ou la déception du mois

arrobe_ubu_copie    Alfred Jarry... Ce nom ne vous dit rien ? C'est que les manuels de français ne vous passionnent pas... Mais ce n'est pas grave, voici une petite séance de rattrapage... Si vous ne connaissez pas le nom de ce dramaturge, celui de son principal personnage ne doit pas vous être inconnu: Père UBU. C'est à lui que l'on doit l'adjectif "ubuesque" désormais entré dans le langage courant.

 Pour comprendre le titre de cet article, suivons mon chemin initiatique. Donc, parlons d'Ubu roi. Dans cette pièce il est bien évidemment question du père Ubu (comme le nom l'indique... (oulala, quelle analyse littéraire ! c'est à ressortir dans un commentaire, un truc aussi recherché !) qui est... comment dire... ubuesque ! Pour résumer, ce personnage est un bouffon, il incarne tout le ridicule possible et imaginable. Et c'est ce personnage qui décide sur un coup de tête de devenir roi de Pologne... Bon, je suis pas là pour vous raconter l'histoire, mais vous pouvez toujours le lire, c'est plutôt drôle pour un classique (ça peut faire disparaître les a priori de certains...).

    Afin de mieux me faire comprendre, je vais vous citer quelques répliques (dans lesquelles on pourra noter l'influence de cette oeuvre de la fin du 19ème sur le théâtre dit d'avant-garde des années 50) :ubu2

"Merdre!" (ça c'est la première réplique)

"Et maintenant, je vais foutre le camp. (il tombe en se retournant) Oh! aïe! au secours! De par ma chandelle verte, je me suis rompu l'intestin et crevé la bouzine!"

"Ah! saleté! le mauvais droit ne vaut-il pas le bon ? Ah! tu m'injuries, Mère Ubu, je vais te mettre en morceaux."

"Cornegidouille! Ouvrez. de par ma merdre, par saint Jean, saint Pierre et saint Nicolas! ouvrez, sabre à finances, corne finances, je viens chercher les impôts!"

"Sabre à finances, corne de ma gidouille, madame la financière, j'ai des oneilles pour parler et vous une bouche pour m'entendre. (éclats de rire) Ou plutôt non ! Vous me faites tromper et vous êtes la cause que je suis bête !"

    Je ne sais pas si ça vous aide à vous faire une idée mais on va faire comme si...

    L'auteur (Alfred Jarry donc) est né à la fin du 19ème siècle, il a fait des études longues (ce qui, à l'époque, était réservé à une élite). Lors de ces études, il a eu des professeurs (jusque là, rien de bien étonnant), mais il a surtout eu (vers ses 15 ans si je ne m'abuse) un professeur de physique qui a changé sa vie... non pas parce qu'il lui a donné goût à sa matière mais parce que ce "P. H." était le futur Ubu. C'est donc adolescent et pour se moquer d'un professeur qu'Alfred Jarry a ébauché un futur grand classique novateur du théâtre...

     Et alors tous ceux qui ont lu le titre commencent à en avoir ras le bol que je fasse l'éloge d'une personne alors que j'ai dit que cette personne m'avait déçue, mais pour être déçu, ne faut-il pas un premier sentiment contraire ? (dans la série, celui-là vous pouvez le caser en philo, mais je vous garantis pas une super note).

ubu_3_0_5   Donc, petit Alfred a grandi, il a représenté Ubu en marionnettes, puis il l'a fait jouer par des comédiens, dans une mise en scène avant-gardiste, dans des costumes avant-gardistes (je vous laisse juger : "Costume de musicien hongrois très collant, rouge. Grand manteau, grande épée, bottes crénelées, tchapska à plumes." en fait, c'est peut-être pas si comique, mais ça me fait rire...) enfin la totale : "Nous allons passer avec trois actes qui sont sus et deux qui sont sus aussi grâce à quelques coupures. J'ai fait toutes les coupures qui ont été agréables aux acteurs (même de plusieurs passages indispensables au sens de la pièce) et j'ai maintenu pour eux des scènes que j'aurais volontiers coupées.".

     C'est un peu élitiste, mais bon, il faut bien que du théâtre qui ne soit pas qualifié de "tout public" existe, il y en a qui aiment Arte et d'autres M6 comme il y en a qui aiment le boulevard et d'autres le théâtre "intello". Mais M. Jarry va plus loin, Monsieur fait le beau, Monsieur théorise sur le Théâtre... et là, ça fait mal !

Je vous laisse juger :

- Le public n'est capable de comprendre une pièce qu'imparfaitement, et encore, si on lui explique clairement et plusieurs fois et il est dommage de ne pas pouvoir expulser de la salle les personnes trop bêtes pour comprendre

- Si on voulait "s'abaisser" à faire des pièces que le public comprenne, il faudrait qu'il n'arrive que des choses quotidiennes à des personnages qui pensent comme lui

- Il n'y a certainement que 500 personnes dans le monde qui ne soient pas débiles (apparament, Jarry en fait partie! rien que ça !)

- Si une pièce n'a pas de succès, c'est parce que le public est trop bête

    Pour résumer, il y a "l'élite", "les intelligents", "les génies" et "l'infinie médiocrité de la foule", les "muffles", j'en passe et des meilleures...
(je passe sur les propos mysogynes...)


Ca ne vous rappelle pas quelqu'un, cette dualité élite/autres ?

    Voilà, à vous de juger... Jarry ne serait-il pas un peu Ubu avec sa démesure égocentrique ? Non, non sûrement pas, il est certain qu'un humour si fin... de par ma merdre, c'est inaccessible pour des imbéciles de notre sorte !

La Ptit'Féedée

uburoi

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  • Léquipe de l'Obsédé s'est trouvée confrontée à quelques problèmes techniques... donc, le dernier journal de l'année n eparraîtra pas en papier... il y a tout de même un avantage pour les lecteurs : c'est gratuit et il sera possible de débattre des articles
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